Thermographie : technique permettant de mesurer « sans contact » la température de surface des matériaux et réaliser des inspections, sur les bâtiments au moyen d’une caméra thermique. La thermographie infrarouge permet de rendre clairement visible les déperditions de chaleur grâce à une image infrarouge et une échelle de température en couleurs.
Caméra thermique : enregistre les différents rayonnements infrarouges (ondes de chaleur) émis par les corps et qui varient en fonction de leur température. Elle reproduit la température emmagasinée par un corps, ou montre le flux thermique d'une paroi. Elle permet de visualiser les déperditions thermiques ou calorifiques d’un bâtiment.
Déperditions thermiques ou calorifiques : Pertes de chaleur entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment.
Ponts thermiques c’est une zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente un défaut ou une diminution de la résistance thermique, et provoque des déperditions thermiques, détectables au moyen de la Thermographie.
Infiltrométrie : technique permettant de mesurer la perméabilité à l’air d’un bâtiment. Mesure de la quantité d’infiltrations parasites d’air au travers de l’enveloppe du bâti, au moyen d’un Blower door.
Blower door : matériel constitué d’une porte ventilateur, permettant de créer un gradient de pression dans un bâtiment, et d’un débitmètre pour mesurer les volumes d’air passant au travers de l’enveloppe.
Taux de renouvellement d’air : Rapport entre le volume des entrées d’air, et le volume du bâtiment.
Nombre de fois par heure où le volume d’air se renouvelle à l’intérieur d’une habitation.
Perméabilité à l’air : Rapport entre le volume des infiltrations parasites d’air au travers de l’enveloppe du bâtiment mesuré au moyen duBlower door, et la superficie de l’enveloppe, ou le volume du bâtiment. Exprimé par le coefficient I4 ou n50.
Enveloppe du bâtiment : il s’agit de toutes les surfaces en contact avec l’extérieur ou un local non chauffé.
Gradient de pression : différence de pression mesurée, ou créée, entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
GES : Gaz à effet de serre. Gaz qui contribuent par leurs propriétés physiques et leur concentration à l'effet de serre. L'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère terrestre est à l'origine du réchauffement climatique. Le principal gaz à effet de serre est le dioxyde de carbone (Co2) provenant de la combustion des énergies fossiles, charbon, pétrole, biomasse. Plus de 25% des rejets de GES dans l’atmosphère provient de l’énergie utilisée pour le chauffage des bâtiments.
VMC : Ventilation mécanique contrôlée.
Apports calorifiques : sources thermiques qui contribuent au réchauffement d’un bâtiment. En été l’air chaud s’infiltrant au travers des murs, ou par le système de ventilation est source d’apports calorifiques.
RT2005 : Règlementation thermique 2005, utilisée pour les calculs thermiques des bâtiments neufs à compter du 1er septembre 2006.
Unités et ordre de grandeur
N50 : taux de renouvellement d’air occasionné par les infiltrations parasites au travers de l’enveloppe du bâtiment à un gradient de pression de 50 Pa. Unité : h-1
I4 : Indice de perméabilité à l’air (suivant RT 2005) occasionné par les infiltrations parasites au travers de l’enveloppe du bâtiment à un gradient de pression de 4 Pa. Unité : m3/(h.m²) |